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Focus sur la classe autonome (source : Sydologie)

Article généré par IA grâce à Shibu le Renard et sur la base de l’article rédigé :  « Et toi, comment t’enseignes ? – La classe autonome comme modèle » (Sydologie)

Introduction à la classe autonome

Depuis six ans, Juline Anquetin Rault, professeure d’histoire-géographie-EMC, a mis en place une méthode pédagogique innovante dans divers établissements tels que les centres de formation d’apprentis (CFA) et les lycées professionnels. Cette méthode, connue sous le nom de classe autonome, vise à relever les défis de l’hétérogénéité des élèves, en les rendant acteurs de leur propre apprentissage.

La classe autonome : un enseignement qui s’adapte à l’hétérogénéité

Les cours magistraux traditionnels montrent souvent leurs limites face à la diversité des profils d’élèves. En effet, un cours d’histoire-géographie de 1h40 peut s’avérer trop long pour des élèves qui préfèrent des activités pratiques. La classe autonome propose une approche où les élèves apprennent de manière active, en s’immergeant dans leurs savoirs acquérant ainsi une interaction accrue.

La structure de la classe autonome

Le fonctionnement de la classe autonome se divise en plusieurs phases bien définies :

  • Phase descendante (25%) : un cours magistral bref introduit les notions essentielles.
  • Quiz rapide (15%) : un quiz permet de vérifier la compréhension des élèves.
  • Ateliers en autonomie (50%) : les élèves choisissent l’ordre de leurs tâches et travaillent à leur rythme sur des supports variés.
  • Temps informel (10%) : échanges spontanés entre élèves pour consolider les apprentissages.

Cette structure offre une plus grande liberté aux élèves tout en réduisant les problèmes de discipline grâce à une engagement constant.

L’apprentissage par le numérique et le matériel interactif

Un autre point fort de la classe autonome est l’intégration des nouveaux outils numériques. Les élèves utilisent fréquemment des quiz en ligne, des vidéos pédagogiques et des applications interactives telles que LearningApps. De plus, des technologies telles que la réalité virtuelle (VR) leur permettent d’explorer des concepts géographiques et historiques de manière immersive, par exemple en revivant la bataille de Waterloo.

Un cadre qui soutient les enseignants

La classe autonome n’est pas uniquement bénéfique pour les élèves ; elle offre également un réel soutien aux enseignants. En adoptant ce modèle, les enseignants peuvent jouer le rôle de guide et de facilitateur, permettant aux élèves de collaborer et s’organiser de façon autonome, ce qui allège la charge de supervision.

Une communauté grandissante

Un aspect remarquable de la classe autonome est l’émergence d’une communauté dynamique de praticiens. Environ 15 000 membres partagent leurs expériences et ressources via une plateforme Facebook, facilitant l’adoption de cette méthode par un nombre croissant d’enseignants en France et au-delà. Des formations spécifiques sont également mises en place pour aider les enseignants dans cette transition.

Et maintenant ?

Le succès de Juline a conduit à sa sélection parmi les finalistes du Global Teacher Prize 2021, une reconnaissance mondiale. Elle a également fondé l’Institut Pédagogique Anquetin Rault à Rouen, offrant divers services d’appui scolaire, des ateliers et des vidéos sur la méthodologie.

Conclusion

En résumé, la classe autonome se présente comme une méthode novatrice, flexible et efficace, capable de transformer l’éducation dans les CFA et autre établissements. En responsabilisant les élèves dans leur apprentissage, tout en soutenant les enseignants, elle répond aux défis de l’hétérogénéité et des difficultés d’apprentissage. Convaincue de son potentiel, cette approche incarne une révolution éducative qui ne cesse de gagner en popularité.

Pour plus d’informations, consultez la source de cet article : Aymeric Debrun.