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Qu’est-ce que le micro-learning et pourquoi faut-il l’utiliser ?

Je m’aperçois, en lisant la veille sur les innovations technologiques réalisées par notre formateur virtuel Shibu, que j’avais écrit un post sur LinkedIN, voilà quelques mois, mais jamais d’articles sur le micro-learning.

Et pourtant, adepte de la première heure de ces formats courts et digestes, j’ai créé les snack learning en leur dédiant chaînes YouTube et TikTok

Dans la hâte, j’en avais oublié les éléments de définition pour vous expliquer l’utilité de la chose !

C’est désormais chose corrigée avec les développements qui suivent à ce sujet !

Micro-learning, qui es-tu ? éléments de définition

Le micro-learning constitue un format d’apprentissage court, de l’ordre de ce qu’on appelle, en ingénierie pédagogique digitale, un « grain pédagogique ».

On le dénomme aussi quick learning, short content, fast learning ou snack learning ® (marque déposée par Wincube.fr).

Le micro-learning se caractérise par :

  • sa durée : courte (quelques minutes)
  • son format : dématérialisé. Il est digitalisé et constitue une micro-formation en ligne.
  • son mode de consommation : en autonomie. Il est asynchrone.

Pourquoi est-il aujourd’hui essentiel de créer des micro-learning ?

Plusieurs phénomènes sont à l’oeuvre et justifient le recours à ce type de format :

  • la diminution de la capacité d’attention des apprenants : de l’ordre de 10 secondes : en effet, il suffit d’observer les passagers dans les transports en commun (lé métro, par exemple) pour constater que leur activité principale consister à faire défiler des informations sur l’écran de leur smartphone. Un réseau social comme TikTok, par exemple, considère ainsi qu’un contenu captant l’attention plus de 2 secondes devient qualitatif.
  • la capacité de concentration qui se réduit concomitamment : de l’ordre de 20 minutes maximum, il peut aller jusqu’à 45 minutes pour les apprenants les plus entraînés.
  • enfin, une des « lois du temps » qui aurait été observée par Sune Carlson et qui porte désormais son nom (j’emploie ici le conditionnel car ces « lois » éponymes, comme celle dite de Pareto, n’ont pas forcément été définies ni présentées en tant que telles par leurs inventeurs) indique que les interruptions nuisent considérablement à l’efficacité, le cerveau n’étant pas multitâche. Cela signifie qu’à chaque interruption, votre apprenant doit remobiliser une énergie considérable pour reprendre le fil de sa formation et il perd ainsi énormément de temps.

Comment créer des micro-learning ou snack learning ® ?

Etape 1 : définir le grain pédagogique

Comme indiqué dans notre définition, la première étape vise à définir le grain pédagogique : quel est le plus petit dénominateur pour la création de votre micro-learning ?

Exemple : vous souhaitez créer une formation sur le référentiel national qualité Qualiopi ? Et bien, pouyr ce faire, vous pourriez identifier les grains pédagogiques suivantes : le processus, la preuve, la notion de conformité, etc.

Etape 2 : Identifier le format court de votre micro-learning

Mettez-vous à la place de votre client final (l’apprenant, le bénéficiaire) et imaginez ce qu’il aurait envie de scroller, de « swiper »… des images ? des mots-mêlés ? des indices pour sortir d’un escape game ? une web-série avec des personnages qui représentent l’auditeur Qualiopi et le contrôleur de la DREETS en loup-garous ?!

Tout ceci est parfaitement modélisable et réalisable avec une bonne plateforme de LMS, un outil auteur et une petite dose d’imagination !

Etape 3 : Définir la modalité pédagogique pour l’ancrage

Une formation comme un micro-learning efficaces permettent de garantir une bonne mémorisation des contenus et un éventuel ancrage des (bonnes) pratiques.

Pour ce faire, vous disposez de plusieurs outils en ingénierie pédagogique. Le plus simple – et celui que je vais développer ici – est celui de l’ancrage mémoriel. Partons donc du principe que le micro-learning vise à acquérir une connaissance : connaître et comprendre la notion de processus, par exemple.

Et bien le recours à des exemples, des images et la pédagogie par la répétition peuvent constituer de puissants leviers de mémorisation : répéter pendant toute la durée du micro-learning qu' »un processus c’est simple comme une recette de pizza », par exemple !

Jugez par vous-même sur la video : « Un processus c’est comme une recette de pizza« .

Pour conclure : un grain après l’autre

Et si vous combiniez vos grains pédagogiques pour créer votre formation complète en e-learning ?

Voici, ci-dessous, le carrousel que j’avais publié sur LinkedIN pour résumer le processus de création des micro-learning.

A vous de jouer, maintenant !

Et si vous avez des questions, nous sommes à votre écoute : contact@shifumi.org ou